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pumpernickel

commentaires satiriques de l'actualité wissembourgeoise

Semaine 45 – 1879 ± 7 – numéro 73, 46ème cercle de silence, conseil municipal du 30-I-15

Cela fait deux mois que ce blog est silencieux. Non pas que les sujets manquent, qu’il s’agisse de actualité internationale, nationale ou locale qui nous interpelle, nous scandalise ou parfois nous amuse. Mais Pumpernickel n’est celui qui doit prendre en charge l’intégralité des problèmes posés, en ayant réponse à tout, et en trouvant le bon mot qui lui vaudra, en même temps que les rires de ses amis, les foudres de ceux qui s’obstinent à nous ennuyer de leurs réflexions de miroir. Après tout, les élus, de tous bords, ne sont-ils pas assez grands pour informer les électeurs de ce qui se trame d’une part et de leur action réelle d’autre part.
À ce propos, notons l’inexistence municipale de deux élus de l’opposition, l’un, à peu près silencieux, appartenant à un parti tonitruant sa place de premier parti de France et l’autre, quasi-silencieux, qui peine à exister dans cette assemblée où les représentants d’une majorité extrêmement relative sont frappés d’aphasie chronique. Objectivement, hormis un maire qui pense que son ampleur l’autorise à parler comme un maître d’école du XIXème siècle, la personnalité des trois représentantes de l’opposition "ambition 2020" écrase celle, inexistante, de tous les autres. Cela augure bien de l’avenir et donne de sérieuses raisons d’espérer.
Non, en fait, mieux vaut se donner le temps, et soigner l’écriture, surtout quand ce qui nous est livré dans les boîtes à lettres, au milieu des prospectus publicitaires, émanant des rédactions de propagande des "collectivités territoriales" ne génère que l’ennui et l’abattement. Témoin ces dernières livraisons dont on se doute que ce sont les mêmes agences de réclame qui les ont réalisées : rien ne les distingue, et surtout pas la pauvreté éditoriale ou l’indigence culturelle trempées dans la bien-pensance conservatrice ou réactionnaire. On atteint des sommets lorsque la bonne conscience petite-bourgeoise se "mobilise" pour défendre tout ce qu’elle a combattu. Ils seraient tous Charlie, à les entendre, alors que chaque insolence à leur endroit les met en rage et qu’il faut les retenir pour qu’ils ne saisissent pas les tribunaux, à défaut de la justice, pour demander raison et s’y faire décerner des brevets de franchise et de rectitude. Ce serait drôle si le sujet n’était dramatique. Ils y en a même qui vont jusqu’à mobiliser les salles publique, qui nous appartiennent, pour se faire mousser l’espace d’un instant, histoire sans doute de faire oublier les turpitudes de leur (in)action. Même le président de la République, qui est parvenu, en deux ans, à dynamiter ce qu’il avait mis près d’un quart de siècle à bâtir, profite de l’effet Charlie, et se trouve(rait) propulsé à des niveaux de popularité qui doivent l’étonner lui-même.
Alors, Pumpernickel s’est remis en quatre, et vous sort à nouveau un 16-pages, 12 000 mots pour l’anecdote [ ne comptez pas les mots du "journal municipal", c’est le vide au milieu du néant ] en cherchant à se renouveler avant de retomber, la prochaine fois, dans ses [ mauvaises habitudes ]. Il devrait être là la semaine prochaine, mais on vous en donne l’image groupée, histoire de nourrir les conjectures.

 

Semaine 45 – 1879 ± 7 – numéro 73, 46ème cercle de silence, conseil municipal du 30-I-15

Il sera en téléchargement comme d'habitude, une fois qu'il aura été distribué dans les boîtes à lettres wissembourgeoises et expédié au courrier.

Pas de commentaire sur le prochain conseil municipal, si ce n’est que le maire d’Altenstadt tiendra conseil à Altenstadt, réglant à distance les affaires d’une commune dont il n’est maire que de droit. À quoi bon aller s’y ennuyer, pour entendre que l’on va encore faire un sort financier à une partie du patrimoine public, en vendant, vendant et vendant encore. Cette chanson de Gilles Vigneau est plus encore d’actualité : "… j’me baisse pour ramasser l’caillou, avant qu’tu l’vendes avec le trou…".
De toute manière, le public n’est pas le bienvenu, à moins qu’il ne s’agisse de la cohorte, rétrécie, de ces amis qui sont pour opiner du chef, à l’unisson d’un groupe soi-disant majoritaire qui ne sait rien faire d’autre.
Non, ce vendredi soir, entre 18h00 et 19h00, je rejoindrai le groupe de la douzaine de celles et ceux qui ont choisi de maintenir allumé la lumière de l’accueil des réprouvés lors du quarante-sixième cercle de silence wissembourgeois [ je pense que le compte est bon ].

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