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pumpernickel

commentaires satiriques de l'actualité wissembourgeoise

Le maire de Wissembourg écrit … rectificatif

Pour la deuxième fois depuis la création de ce blog, j'en ai enlevé un article. En effet, comme on me l'a fait remarquer, publier la correspondance privée des autres, même quand elle vous accable, ou qu'elle les accable, n'est pas permis. Mis en cause dans des temes extravagants par celui que j'ai été l'un des plus virulents à soutenir il y a quatre ans et demi, j'ai commis l'erreur de rendre public ce qui n'aurait pas dû sortir des limites d'un esprit tourmenté. Il a été néanmoins destinataire d'un courrier, dont je suis l'auteur, qui a le mérite d'utiliser les mots dont vous êtes familiers. Point final.

"Comme tu dois t'en douter, [ … ], qui est un ami de près de trente ans, m'a fait suivre le courrier que tu lui as envoyé. Sa lecture est affligeante. Le sens des mots, forts, lourds et durs que tu emploies ne dépasse-t-il pas ta pensée, je persiste à l’espérer. En reprendre les termes reviendrait à m’engager sur le registre que tu as choisi et qui n’est pas le mien. Il m’est pour autant possible d’en discuter le contenu tant il véhicule une outrance qui manifeste une grande fébrilité alors que ce sont bien le désenchantement et la désillusion qui sont au rendez-vous, tu le sais fort bien. Le nier ne fait que renforcer l’hypothèse de ta cécité face à une réalité qui s’impose à chacun d’entre nous.

Cela étant, j’ai autant le droit de donner mon avis que tu l’as d’écrire à qui tu veux ce que tu veux de moi, cela ne me dérange pas. Tu sais aussi qu’il importe d’abord qu’un discours soit vraisemblable avant d’en discuter la véracité. Nous en avions déjà parlé quand tu m’adressais encore la parole. Que cherches-tu ? Que veux-tu ? Qu’envisages-tu ?

Sur le fond, il est, de mon point de vue, simplement inadmissible que tu adresses à quelqu’un une sorte de mise en garde, on pourrait parler d’avertissement, pour lui interdire de participer à une rencontre qu’il a toujours honorée de sa présence, et de façon active. Sais-tu que cette année, du fait du 17ème anniversaire de ce pamphlet trimestriel qui semble autant t’agacer aujourd’hui que tu l’as apprécié naguère, ce sera sous le signe de la poésie en hommage à “Roman” d’Arthur Rimbaud, que les participants à cette 9ème rencontre seront bien aise de se retrouver. On sera bien loin de ce qui te chagrine tant, et des velléités que l’on me prête avec plus ou moins de malice ou d’ignorance.

Ainsi que tu l’imagines, et tant que l’On me prêtera vie, force et courage, je n’envisage pas d’abandonner mon combat quotidien et discret auprès de celles et ceux qu’une société libéraliste, individualiste et mercantile a laissés sur le bord du chemin. De même apparaît-il maintenant presque de salubrité publique que continue à paraître, certes irrégulièrement, ce qui représente des centaines d’heures de travail et des milliers de pages d’informations recoupées, vérifiées et confrontées.

Nous sommes dans un jeu à somme nulle : le temps que tu passes, tel les ombres de Chine à me chercher des noises est autant de temps que tu ne consacres pas à ce pour quoi nous t’avons élu. Et de cela comme du reste, tu es comptable devant le suffrage universel et la confiance que tu as sollicitée de tes concitoyens. Dans ce contexte, utiliser à son insu la correspondance d’un ami ne fait pas partie des procédés qui me sont familiers.

Tout cela intervient, mais le sais-tu, alors que les uns et les autres, au-delà des divergences d’opinion, de convictions et d’avis, s’accordent sur la constance de Pumpernickel, sur la rigueur de la langue qu’on y lit, sur la fidélité à une ligne éditoriale qui n’a pas changée depuis septembre 1995, alors que l’on me promettait une fin rapide, moins d’un an pronostiquait ton ancien adjoint."

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