10 Novembre 2006
Comme chacun le sait, en droit, et c’est un principe canonique, la sanction doit être proportionnelle à la faute commise.
C’est durant l’écoute d’une intéressante émission de France Inter qu’est venue sur le tapis d’une conversation sur fond de propos convenus et de phrases creuses sur la nécessité de renforcer la répression des conduites « accidentogènes » ou sur le « partage de la rue » (expression qui n’a aucune signification mais qui ne mange pas de pain et n’engage, sur des impressions, que ceux qui en usent) la question du montant des amendes infligées aux chauffards dont chacun sait qu’ils se recrutent particulièrement parmi les cyclistes (dont il a été question en fin d’émission, à la marge, à l’occasion de la courageuse, et malheureusement solitaire, intervention d’une auditrice qui se plaignait de la brutalité et de l’agressivité des automobilistes à son endroit, et ce ne sont pas les conducteurs de puissantes limousines qui pourraient prétendre le contraire). Ce tarif a été abordé et conduit à s’interroger sur des décisions qui paraissent complètement disproportionnée quant à la contravention.
Comme chacun le sait, c’est la vitesse, associée à la masse, qui tue (on rappellera aux propriétaires de « grosses autos » qu’ils sont potentiellement infiniment plus dangereux pour les autres que ne peuvent l’être cyclistes et piétons), et elle fait l’objet d’un traitement particulièrement lourd quand il s’agit de passer à la caisse. Qu’on en juge !
· Lorsque l’excès de vitesse est inférieur à
· Si l’excès de vitesse est inférieur à
· Au cas où vous dépasseriez la vitesse limite de
· Dernier cas, vous roulez vraiment outrageusement trop vite, plus de
Jusqu’à présent, Pumpernickel s’interrogeait sur le rapport entre le fait de rouler à
Et chacun ne peut que se féliciter que la plus grande sévérité soit de mise lorsqu’il s’agit de sanctionner les comportements « accidentogènes » de ces cyclistes irresponsables et dangereux qui osent encore encombrer les rues de la bourgade et prétendent y défier ces malheureux automobilistes qui ne font de mal à personne. Actuellement, les mesures décidées en « haut lieu » commencent à porter leurs fruits. Les enfants doivent répondre du méfait majeur qui consiste à rouler au pas pour accompagner leurs camarades quand ils vont à l’école, et se font promptement rappeler à l’ordre par les uniformes bleu marine municipal qui ne tarderont pas à leur appliquer les tarifs réservés aux chauffards s’ils persistent dans leur attitude.
Comme on le constate, le parti de la loi et de l’ordre veille au grain, vivement les caméras de télésurveillance !