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pumpernickel

commentaires satiriques de l'actualité wissembourgeoise

soutien à Robert Wohlfahrt – 22_AG association

A l’heure où j’écris ces lignes, la décision qui doit suivre la séance du 25 mars 2009 au conseil national de l’ordre des médecins n’est pas connue.

L’association des amis du Docteur Wohlfahrt avait donné rendez-vous à ses adhérents ce mercredi 15 avril 2009 à 20h00 pour une assemblée générale extraordinaire destinée à faire le point sur les actions entreprises et les perspectives qui s’ouvrent pour les mois à venir.

Une bonne centaine d’adhérents, soit le quart des effectifs, avait répondu présent. Je les ai comptés, il est donc inutile d’en remettre là-dessus.

Le président a rappelé la genèse de la riposte qui s’est organisée après que le GEDOF a convoqué une réunion d’information le 21 janvier à laquelle une bonne centaine de personnes avait participé. Depuis, ce sont 920 personnes qui ont signé la pétition de soutien, le principe de la création d’une association spécifique qui avait été retenu s’est concrétisé et des indications ont été données pour que les témoignages personnels soient formulés de façon recevable par les instances chargées de prendre une décision.
C’est le 2 février que l’association a été créée [sur la base d’un soutien au Docteur Wohlfahrt et de la demande de levée de la suspension qui le frappe], les statuts ayant été déposés dans la foulée, le
3 février au tribunal d’instance de Wissembourg [c’est quand même pratique, un tribunal de proximité, merci Madame le Garde des Sceaux d’en avoir décidé la fermeture ! ndlr], le certificat d’inscription arrivant tout de suite après, soit le 31 mars 2009, Madame le Sous-préfet de Wissembourg ayant décidé de faire traîner les choses [pareille mésaventure était arrivée lorsque la société des amis de Pumpernickel avait été créée, il avait fallu attendre longtemps, parce que, vous comprenez, Pumpernickel… ! Non, non, je ne comprends toujours pas !].

Parenthèse ajoutée ce vendredi 17 avril :
Madame le Sous-préfet de Wissembourg doit être un fonctionnaire très occupé … à faire le tour des communes pour visiter ici une cour de ferme, là un futur musée, ailleurs un maire honoraire. Toutes ces obligations, dont il ne viendrait évidemment à l'idée de personne de contester le bien-fondé, l'empêchent malheureusement de répondre au courrier, quel qu'il soit et surtout s'il émane de citoyens qui s'indignent du traitement qu'on leur inflige en les privant de leur médecin ou des méthodes de l'administration pour expulser tel étranger déclaré indésirable il y a 6 ans. Cela donne de la fonction une image déplorable, négative et affligeante, et interroge en même temps sur l'utilité d'une telle charge, en ces temps de disette financière d'un pays dont les caisses seraient vides, comme dirait la marionnette des Guignols de l'inf ode Monsieur le premier ministre.

Depuis, l’association compte plus de 400 membres, et son bureau et son conseil d’administration n’ont pas chômé !

Forte de cette légitimité, l'association a déposé des demandes d’audience au député de la circonscription, qui a reçu une délégation le 13 février, et au préfet le 17 février qui n’y a pas répondu, ce qui lui a valu une seconde demande.
En plus de cela, tout le bestiaire politique de l’Alsace du nord a été arrosé de courrier, en particulier le président du Conseil général qui a répondu le 4 mars à 9h30, proposant une entrevue le 20 mars 2009. Très curieusement, à la suite de la conversation, une invitation à une entrevue avec les gens de la DASS, très remontés contre le Docteur Wohlfahrt, est arrivée dans la foulée, à 16h30 le 4 mars, fixant le rendez-vous au 16 mars 2009. Il est possible que l’intervention très énergique de Monsieur P. Richert ait joué un rôle.


Le climat de cette “ rencontre ” a été glacial. Les représentants de l’administration sont restés raides sur leurs positions, imperméables à toute remise en cause personnelle. Les arguments bien connus de l’association ont été exposés : interruption de traitements pour une centaine de patients, abandon des 500 patients du Docteur Wohlfahrt qui sont maintenant sans médecin référent, alors que l’administration n’a fait aucun travail d’information auprès d’eux, remise en cause de la présomption d’innocence, colère et mécontentement qui ne désarment (puisqu’il y a moins d’un mois, il y avait 340 membres à l’association et que plus de 800 personnes avaient signé la pétition). Il a été fait remarquer qu’il y avait un peu de grandeur à reconnaître que l’on avait peut-être tapé un peu fort, et beaucoup de honte à persévérer dans l’erreur de l’obstination.
Quand il a été demandé de joindre
au dossier le mémoire rédigé par l’association, “ on ” a osé répondre qu’il était trop tard. Qu’à cela ne tienne, le mémoire a tout de même été transmis. Il n’était pas trop tard en revanche pour que le préfet transmette les rapports des gendarmes qui “ attestent ” que le Docteur Wohlfahrt se livrait à l’exercice illégal de la médecine après que nos pandores eurent fait des planques à proximité de son cabinet.
Pour en revenir à la DASS, “ on ” a répondu qu’il fallait calmer le jeu [tout le monde constate au fil des mois que si le jeu se calme, c’est évidemment grâce à eux] et que les malades doivent changer de médecin traitant. Que ne nous l’ont-ils pas dit plus tôt ! Il est évidemment hors de question que ces prestigieux personnages déplacent leur très gracieuse personne pour venir expliquer au peuple les bonnes raisons ou les mauvais prétextes qui les ont amenés à faire fermer “ en urgence ” le cabinet d’un médecin devenu subitement dangereux, deux mois après le dépôt d’une plainte, puis d’une autre.

Quatre jours plus tard, c’était au Conseil général, où les choses ont été beaucoup plus détendues, et intellectuellement plus supportables. Le chef de cabinet du président a demandé comment il pouvait aider l’association, donnant au moins l’impression d’être prêt à écouter les représentants de l'association. Sur le plan de l’efficacité, c’est sans doute une autre paire de manches.

Anecdote : il a été rapporté par l'un des membres du conseil de l'ordre que la décision de suspension aurait été prise à l’unanimité. C’est dommage pour le sérieux de celui qui a proféré une telle énormité, car tout le monde sait que pour protéger le secret du vote, il est de règle de dire que la décision a été prise à la majorité. En disant “ à l’unanimité ”, cette personne donne une indication du vote et en viole le secret. C’est très maladroit, et pas très professionnel. Mais passons.

Une demande de rencontre a également été transmise à un médecin local membre du conseil de l’ordre. Après une relance, il a fini par décliner après s’être retranché derrière le secret de la délibération et a préféré renvoyer au conseil. Comme c’est beau !

Le Docteur Wohlfahrt a ensuite pris brièvement la parole pour donner son sentiment sur la séquence du 25 mars : 8 juges, 4 accusateurs, l’animateur d’une publication mensuelle locale dans le fond de la salle [est-ce le mentor d’une plaignante, son coach ?]. Tout le monde se salue de la bonne manière, et les accusations tombent les unes après les autres. Il doit s’expliquer, seul contre tous : oui, quand il a acheté
la machine d'aide au diagnostic, elle était homologuée, oui, certains compléments alimentaires sont dans toutes les pharmacies, oui, la patiente ne voulait pas se faire soigner dans un premier temps, oui, oui, oui,… Ambiance pénible et éprouvante.

Les adhérents ont ensuite été invités à prendre la parole pour faire part de leurs idées pour la suite des actions à entreprendre.
Pourquoi ne pas contacter le nouveau préfet, bien que ce soit plus la DASS qui est à la manœuvre et que le préfet s’en remet à ces experts qui sont d’une objectivité et d’une impartialité qu’il ne viendrait à l’idée de personne de contester une seconde.
Pourquoi ne pas envoyer, tous azimuts, les comptes rendus des entrevues ? Par exemple, pour celle du 16 mars, l’envoyer à la DASS, mais aussi au préfet, aux députés, aux sénateurs, aux conseillers généraux et régionaux, en précisant bien à chacun que tous les autres sont aussi destinataires… Rien de tel qu’un peu de publicité, surtout quand on l’a bien méritée !
Il est aussi envisagé de contacter la presse nationale, pourquoi pas audiovisuelle, tout en étant prudent car rien ne doit être entrepris qui puisse nuire à la défense du Docteur Wohlfahrt, malgré le caractère révoltant du traitement qui lui est réservé.

Selon la suite des événements, des dépôts de plainte dont les termes seront précisés sont également envisagés, qu’il s’agisse de plaintes individuelles ou collectives selon des formes qui seront proposées. Le président a précisé que si des plaintes individuelles étaient déposées, il faudrait que cela le soit de façon massive, faute de quoi, on risque un résultat inverse à celui qui est recherché.
J’ai, à titre personnel, fait part du droit de réponse que j’ai envoyé hier en recommandé AR à l’animateur d’une publication mensuelle locale, qui fait suite à un autre droit de réponse que je lui ai adressé.
J’ai également rappelé qu’il est possible d’aller à la gendarmerie faire établir un “ renseignement judiciaire ” comme celui que j’ai fait le samedi 15 novembre 2008 et qui porte le numéro 1128/2008. Ce type de démarche est très important en ce qu’il marque une journée et peut servir de base au démarrage d'une procédure.
Je me réserve également le droit d'envoyer une lettre au commandant de la brigade de gendarmerie de Wissembourg pour lui faire de ma perplexité quant à la pratique locale du secret professionnel qui doit garantir l'impartialité des fonctionnaires, militaires en l'occurrence, chargés de mener une enquête.
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V
je crois bien Mr Michon,vous ètes très loin de la véritée..c'est très dommage que vous mème n'avez été présent lors de la séance à Paris.Vous auriez pu comprendre mieux les raisons de tous ça.Je respecte votre point de vue,mais déplore que vous n'avez pas bien compris ce qui c'est réèllement passé.
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P
<br /> je ne connais pas "véronique" qui paraît avoir été présente lors de la séance du 25 mars. j'ai pris le parti de défendre le droit à l'examen contradictoire, à charge et à décharge, loin des<br /> "articles" soi-disant à sensation qui, lorsqu'ils écrivent quelque chose sur mon compte, le font de façon malveillante, partiale et inexacte, quand ce n'est pas mensonger.<br /> pour ma part, j'ai déjà écrit que je n'oublie qu'il y a au départ le drame vécu par ceux qui sont touchés par la maladie, le plus souvent implacable, et je n'entends pas me joindre au chœur indigne<br /> qui instrumentalise cette épreuve à des fins mercantiles.<br /> pour conclure, j'ai fait le compte rendu de l'assemblée générale extraordinaire d'une association présidée par un conseil d'administration composé de gens sérieux, méthodiques et honnêtes.<br /> <br /> <br />