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pumpernickel

commentaires satiriques de l'actualité wissembourgeoise

C’était vraiment la fête !

Soirée sans fausse note hier au Relais pour le spectacle d’inauguration des nouveaux locaux. Beaucoup de monde, le parterre était plein, et en haut, un peu des deux tiers des invités avaient répondu présent. Il restait par conséquent de la place pour celles et ceux qui ne peuvent pas rester debout, pour toutes sortes de raisons. Etant exceptionnellement de ceux-là, j’ai en plus trouvé auprès des bénévoles et du personnel en T-shirt “ La Nef ” renseignements et compréhension, de quoi passer une bonne soirée.

Pas une seule fausse note on vous dit.

Maintenant le spectacle : pourquoi ne pas le résumer à ce que Michel Fugain a dit lui-même, c’est-à-dire qu’il y a quelques beaux mots dans la vie, et qu’on a du plaisir à les dire ou à les chanter.

Amour, Amitié, Soleil, bon ça, on connaît, d’autant qu’il nous dit que les chansons d’amour, et de désamour, c’est en ayant vécu l’un et l’autre qu’on le interprète mieux. L’amitié, c’est sans doute autre chose, et il semblait bien en phase avec ses potes qui l’accompagnaient dans un bel ensemble. C’était bien huilé, très pro, fort mais pas trop, sympa, enjoué [ la pêche, pour un type qui ne cherche pas à cacher ses 68 ans ], avec les textes qu’on était quelques-uns à bien connaître, mais tout ça, ça ne nous rajeunit pas. Quand il reprend “ je n’aurai pas le temps ”, de … 1967 ! une éternité, ou deux, au moins ].

Là où il m’a surpris, où je ne l’attendais pas, c’est quand il est parti sur ce qui est souvent écrit beaucoup trop haut, si haut, au fronton de nos mairies [ d’ailleurs, à Wissembourg, on ne le voit nulle part, étrange, bizarre, curieux, symptomatique ? ] : Liberté, Égalité, Fraternité.
On les oublie trop ceux-là, trop souvent, et c’est quand on ne peut plus les dire qu’ils nous manquent, avec en particulier cette “ bête immonde ” qui n’en finit pas de nous empoisonner la vie, et surtout celle de nos amis, pour peu qu’ils n’aient pas la bonne couleur, le bon accent, la bonne religion, le bon passeport, la bonne culture, la bonne résignation.
Lui, hier soir, il nous l’a rappelé, avec ses copains, ses complices, ces saltimbanques qui nous rappellent qu’on a tout de même bien le droit de se marrer, pour le plaisir, rien que pour le plaisir. Et tant pis tant mieux pour les grincheux qui n’avaient pas leur place.

Le tout aura duré deux petites heures, sans pause, avec ce qu’il faut d’insouciance, de sérieux et de professionnalisme pour que nous en ayons tous pour notre compte.

En plus, il a largement renvoyé l’ascenseur en ne tarissant pas d’éloges sur la salle qui est très réussie : bonne acoustique, de la place, des couleurs, de la polyvalence, assurément, on dispose d’un beau contenant. Pour le contenu, cette année, nous, on a nos abonnements, les numéros 1 & 2 !

En tout cas, des soirées comme ça, on en reprend autant qu’il s’en présente.

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J
<br /> <br /> Ça c'est le cas dans toutes les salles du monde lors de concerts !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> d'où la boutade et rien que la boutade !<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Bel article , effectivement une belle réussite que cette soirée , bientôt à voir dans notre salle Mike Jagger ou Robert Plant !!!! hahaha.<br /> <br /> <br /> Salutations.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Peut-on ajouter, sous forme de boutade, qu'au parterre, c'était plus “tassement libre” que “placement libre” comme précisé sur les billets ?<br /> <br /> <br /> <br />