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pumpernickel

commentaires satiriques de l'actualité wissembourgeoise

arrachage de plants de vigne OGM

Du brassage génétique de quelques espèces d'aubépines naquis des milliers d'espèces de roses
D'une multitude de mutation génétique de la vigne sauvage naquis les plus grands vins.
De la plante à fleur, des fruits et légumes, rien n'échappe au changement génétique et cela depuis des milliers d'année, nous y compris.
On a déjà vu des mutations naturelles transformés des fruits en poisons, ou des poisons en fruit.
L'homme à toujours fait des modifications génétique sans les comprendre, ni les interpréter, mais a présent qu'il contrôle mieux ses geste on lui reproche ! "

Voici ce que l'on peut lire sous la plume, fautes d'orthographe et de français comprises, de ceux qui croient que "la-recherche" va nous sauver de la malnutrition et que l'introduction de quelques gênes porcins dans l'ADN du maïs sert à fortifier une plante, en nous abreuvant de stupidités sur le mode de "la nature a toujours tout brassé". Ces personnages écoutent avec attention les délires de ce directeur de site INRA qui se lamente sur un perte d'abord financière [ 16 000 euros, précise-t-il ] en ayant fait au préalable la description d'une parcelle agricole qui ressemble à une prison. "Il y avait un double grillage, des barbelés militaires, une alarme anti-intrusion et un système de vidéo-surveillance". On n'oublie évidemment pas de préciser que les "recherches" de ces Dr Strangelove, qui travaillent en grand secret au profit des multinationales sans jamais remettre quoi que ce soit en question, portent sur le court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde où elle provoque la mort des vignes et rend les terres impropres à la viticulture. Autrement dit, c'est pour une gande œuvre de salubrité publique et le bien-être de toute l'Humanité que ces gens s'enferment derrière des clôtures et font garder un domaine qui nous appartient par des entreprises de gardiennage privées. On marche intégralement sur la tête avec les mêmes gens qui nous ont mis la pression l'an dernier pour nous faire vacciner contre une grippe qui n'existait pas, ou si peu, et qui remettent ça avec les trucs résistants aux antibiotiques. Ces mêmes "chercheurs" oublient de nous préciser que s'ils rendent les plantes résistantes, c'est pour mieux les asperger des défoliants, des herbicides et des fongicides … vendus par les multinationales de l'agro-industrie … qui subventionnent leurs "études". Tout serait si simple et si clair s'ils avaient une fois l'idée de nous le dire.

On connaît la suite : les faucheurs présentés comme des saccageurs vont être lourdement condamnés, de préférence financièrement histoire de les assécher, et les apprentis-sorciers largement arrosés par les technostructures des semenciers et autres chimistes vont se frotter les mains an attendant les retombées financières de leurs investissements.

Heureusement que les ministicules de l'environnement sont sortis de leur torpeur estivale, eux qui vont inaugurer des installations de "traitement" des algues vertes en Bretagne sans jamais s'attaquer à la racine du problème [ l'agro-industrie d'un élevage aux pratiques concentrationnaires avec un ramassage le matin des bêtes crevées, suivi du passage des camions de farine, puis des camions de bêtes envoyées à l'abattoir, et enfin des frigorifiques pour la nourriture des humains : pour ceux qui l'ont vu, c'est la réplique de "Green Soylent", "Soleil vert" pour la version française ], pour la ramener sur cet acte de dégradation scandaleux contre un essai exemplaire qui a su associer scientifiques, organisations professionnelles agricoles, collectivités locales et ONG environnementales [ on serait intéressé de savoir de qui il s'agit ].

Belle diversion qui permet d'évacuer un peu plus ces affaires détestables qui éclaboussent, au-delà des ministres, tout un système politique, et accessoirement, tout un pays, mais s'en sont-ils rendu compte, sur fond de polémiques indignes et de brutalités qui n'honorent pas leurs initiateurs.

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A
<br /> Je dois dire que j'ai rarement lu un tel ramassis de banalités et surtout d'erreurs techniques, qui dénote un manque total de connaissance de la recherche en question (la lutte contre le<br /> court-noué, maladie virale qui touche les viticulteurs pépiniéristes.<br />
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