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pumpernickel

commentaires satiriques de l'actualité wissembourgeoise

crise, krach, "moment de vérité", … ? vous parlez d'un été !

Entre le mois de juillet dont le temps a découragé plus d’un futur chômeur d’aller dépenser ses dernières économies au bord de la mer, pas encore privatisé, pour oublier les affres d’une politique économique essentiellement destinée à améliore le sort de ceux dont on voit tout que papa a eu de la chance, et une début d’août sur fond de krach boursier, genre jeudi noir de Wall-Street, tendance 24 octobre 1929, on peut dire que le dernier été de la présidence de celui qui persiste à se prendre pour le premier des Français [ en faisant passer ses troisièmes noces pour la “ première dame de France ”, dont on ne dira jamais assez que cela n’a chez aucune signification, puisqu’il n’y a pas de dernière dame de France, mais sans doute faut-il mettre sur le compte de l’ignorance de nos lois cette insupportable propension de ces nouveaux convertis à prétendre nous faire la leçon ] aura été placé sous de fortes turbulences.
Pas question non plus d’oublier le discrédit qui nous frappe alors que l’ancien directeur du FMI est à peine débarqué pour de fortes présomptions de faits d’armes dont nous aurions bien aimé ne pas connaître les détails, et que les gnomes de Washington nomment pour le remplacer une personne qui semble traîner une telle batterie de casseroles qu’on aurait pu imaginer qu’elle aurait eu l’élégance, par l’effacement de sa personne, de ne pas ajouter le ridicule à la déconsidération.
 Bien que tout cela soit tout de même à largement relativiser si l’on s’en tient aux déclarations du conseil de l’ancienne ministre de l’économie ; selon cette personne, être suspecté de toutes sortes de turpitudes est un gage d’honnêteté, ce qui en dit long sur l’idée que l’on se fait, en “ haut lieu ”, de ce que l’on appelle communément la vertu, la probité ou la rectitude. Mais, laissons-le à leurs sophismes, à leurs demi-réponses, à leurs ellipses rhétoriques, et qu’ils tâchent de trouver le sommeil, de préférence du juste.
Non, le problème maintenant, c’est de savoir à combien les marchés financiers, ces foires d’empoigne où l’on décide où et quand on serrera la vis de peuples que l’on rend responsables des fautes commises par des gouvernants qui se refusent à s’en prendre à ces possédants qui, pour les 500 les plus riches [ Ce sont ces 500-là qui décident que tel gouvernement doit aller à Canossa, à moins que ce ne soit comme les Bourgeois de Calais, en robe de bure et la corde au cou. ] dans le monde, possèdent autant que les 500 millions les plus pauvres, mettront la jauge pour s’en mettre un peu plus plein les poches. Ça fait maintenant une bonne semaine que les choses se précisent, sans trop émouvoir semble-t-il cette personne qui n’a rien à se reprocher, qui est tout-à-fait tranquille, qui n’a rien fait d’illégal [ et qui pourrait nier que ce qui est légal n’et pas moral ? ]. Les gnomes de Washington dorment tranquillement, et attendent que les équilibres se reforment. Il s’agit essentiellement de procéder à la redistribution du gâteau, et de préférence au meilleur prix : quand c’est bien bas, ceux qui ont vendu avant que ça baisse achètent à tour de bras en début de séance, histoire de constituer des réserves en attendant des jours meilleurs pour revendre dès que ça remonte. Dans le même temps, les grands groupes financiers genre fonds de placements pour comme ils disent “ payer les retraites par capitalisation ”, qu’ils arrêtent d’ailleurs de payer dès qu’ils s’en mettent un peu moins dans les poches, constituent des stocks, mais là, c’est du lourd, qu’ils vont revendre toujours pareil, quand l’alerte sera passée, c’est-à-dire quand les gouvernements auront pris peur et serreront un peu plus la vis de leurs infortunés administrés. Le top, c’est quand c’est un gouvernement “ de gauche ” qui est aux manettes : les citoyens se rappelant qu’ils sont électeurs infligent une correction au gouvernement et … élisent un gouvernement de droite qui leur en met deux crans de plus, pour le plus grand bénéfice des 500 les plus riches ou des marchés, enfin bref des boursicoteurs de tous acabits qui attendent leur heure, comme la tique sur la branche attend l’animal sur lequel elle va se goinfrer.
Là où ça devient carrément cocasse, c’est quand ce sont … les Chinois, créanciers pour un dixième des USA, viennent donner des leçons d’orthodoxie capitaliste à ceux-là mêmes qu’ils appellent “ l’Oncle Sam ”, en lui recommandant de revenir aux fondamentaux du profit de façon à ne pas spolier les épargnants, petits et grands. On est alors en plein irréel, avec des personnages comme ce rapporteur général du budget au Sénat qui, se pensant important, en appelle au président de la République, qu’il croit important, et à la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne pour sauver cet euro qu’ils nous ont tous vendu comme la solution de tous nos problèmes.
À la limite, on en finit par regretter les vacances “ bling bling ” et les courses que Madame Secondes Noces allait faire en compagnie de l’actuelle maire du VIIème arrondissement, quand un organe de presse hebdomadaire retouchait les photos pour rendre les personnages plus athlétiques !
On en est là à l’aube d’une énième dernière crise du capitalisme qui sera résolue, comme les précédentes depuis une petite vingtaine d’années par celui dont ses conseillers disent que la terre entière nous l’envie. Il suffit pour s’en convaincre de se rappeler combien le personnage a su échouer non pas au ministère de l’Intérieur, car c’est maintenant un lieu commun que de le rappeler, mais au ministère du budget où il a officié sous le ministère Balladur. Mais qui s’en rappelle, de même que le trou, encore un, qu’il a creusé, déjà, dans les finances publiques, c’était du temps de la seconde cohabitation, lorsqu’il avait déjà fait allégeance à celui qui était, déjà, le favori des sondages, et qui allait mordre la poussière face à Monsieur J. Chirac.

Et pour la deuxième journée de ce qu’il ne faut surtout pas appeler un “ krach ”, mais plutôt une crise, et pourquoi pas un “ instant de vérité ” comme s’y essaient les éditorialistes qui voudraient nous servir du prêt à penser, comme ce faux dandy qui a préempté le journal fondé par Jean-Paul Sartre, l’affaire continue de plus belle, avec des dominos qui tombent les uns après les autres, comme autant de châteaux de sable soumis aux vagues de la marée montante.

On attend toujours que Madame la directrice générale du fonds monétaire international s’exprime, au même titre et avec la même autorité que le gouverneur de la banque centrale européenne, Monsieur J.-C. Trichet, ce personnage qui signe “ nos ” billets de banque, et qui s’était illustré dans l’affaire du crédit lyonnais, la vraie, celle de 1992, qui nous a coûté une petite trentaine de milliards d’euros, quand Monsieur était directeur général du Trésor et qu’il a bénéficié d’un non-lieu. Mais on risque d’attendre encore, juste le temps que les cartes soient rebattues entre intérêts de ceux qui ont besoin de se refaire et nouveaux entrants dans le jeu de bonneteau qui nous est proposé.

La suite dans quelques jours.

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